La simulation en formation : nouveauté ou mode ? - 18/04/17
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Résumé |
Introduction |
La simulation est présente depuis un certain temps dans le domaine médical, en soins infirmiers et en soins dentaires [1]. Historiquement, les pratiques d’apprentissage simulées ont été intégrées dans la formation initiale essentiellement sous forme de jeu de rôles et de pratique par les pairs [2]. La simulation couvre un grand nombre de disciplines. Parmi elles, nous retrouvons principalement l’anesthésie, la réanimation, la médecine d’urgence et les soins infirmiers, mais aussi dans une moindre mesure la physiothérapie.
Matériel, population et méthode |
La formation par la simulation est utilisée dans les pays nord américain, la Suisse et le Royaume-Uni. En France, ce mode d’apprentissage est encore peu utilisé pour des raisons multiples. L’apprentissage simulé a été utilisé dans les champs cardio-respiratoires et musculosquelettiques [3], mais aussi pour diminuer le risque dans la prise en charge des patients. « Jamais la première fois sur le patient » est le principe fondamental pour permettre aux futurs professionnels d’avoir une expérience sur des mannequins et ainsi réduire les écarts de pratique [4]. Il est recensé un nombre croissant de recherches concernant l’apprentissage par simulation dans l’enseignement de la physiothérapie au niveau international [5]. Ces recherches publiées présentent l’utilisation de patients standardisés, l’environnement d’apprentissage simulé, les simulateurs de patients humains [6] et les salles de formation clinique [7]. D’autres études ont rapporté l’utilisation de simulation procédurale spécifiquement conçue pour reproduire une seule tâche ou une seule habilité technique.
Résultats |
Les environnements d’apprentissage de simulation, lorsqu’ils sont utilisés de façon appropriée, peuvent fournir un contexte sécuritaire pour l’acquisition des compétences techniques, psychomotrices, relationnelles ou communicationnelles, mais aussi de raisonnement clinique [8] nécessaire pour la pratique de la physiothérapie. Cependant, bien qu’il y ait un intérêt croissant dans l’utilisation de cette nouvelle technologie pour l’enseignement, nous devons rappeler que la simulation reste un des moyens possibles permettant le transfert des connaissances (Fig. 1, Fig. 2).
Conclusion ou discussion |
La simulation permet à l’apprenant de participer pleinement et être un acteur de sa propre formation [9]. Intégrer la simulation dans les programmes universitaires des kinésithérapeutes exige une compréhension de ses nombreuses utilisations et une planification minutieuse avec comme fil conducteur, l’objectif pédagogique souhaité [10].
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Simulation, Formation initiale, Formation continue, DPC
Plan
Vol 17 - N° 184
P. 26-27 - avril 2017 Retour au numéro
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